Dans les petits cafés de quartier, au fond d'un bar, d'un vieux troquet,
C'est le rendez vous des secrets, des problèmes trop lourds à porter
Agglutinés sur le comptoir, toujours quelqu'un pour tenir le crachoir,
Toujours une épaule solide pour s'appuyer quand tout est noir

Quand une fille nous a quittés ou que le boulot ne tourne pas rond,
quand tous les maux se sont ligués pour faire jouer les violons
Y'a toujours quelqu'un au comptoir qui a connu ça et qui comprend,
ces quelques heures autour d'un verre, histoire de déposer le bilan

Toujours, toujours les mêmes histoires que l'on raconte dans les bars,
Mais c'est toujours les mêmes histoires que l'on raconte dans les bars

On peut parler de politique, de social ou tout simplement
De tout ce qui passe devant la porte du quotidien, d'où vient le vent
Et quel que soit le sujet traité, chacun y va de son numéro
De vraies conférences au café que l'on ressert à l'apéro

C'est le rendez vous des copains, un horaire fixe ou régulier
et si parfois il en manque un alors on se met à rêver
c'est peut être sa femme qui le retient ou son patron qui l'a bloqué
alors au nom d'un saint Machin, tout le monde trinque à sa santé
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Les lendemains de matches au bistrot, c'est la revue des commentaires
Qu'importe la couleur du maillot, chacun se retrouve autour du verre
Que l'on arrose la victoire ou que l'on noie le chagrin d'amour
Y'a toujours un prétexte à boire, en attendant le match retour